lundi 5 mars 2012

Les conservateurs alimentaires (et autres additifs)


En savoir plus sur les marqueurs, contenus dans quasiment tous l'agro-alimentaire industriel :

  • E320 (ou BHA) / E321 (ou BHT) : le butylhydroxyanisole ; Considérés comme des antioxydants, ils retardent le rancissement des aliments. Le problème ? Le BHA est classé « cancérigène possible » par le Centre international de recherche sur le cancer.
  • E535 : le ferrocyanure. Un dérivé du cyanure, utilisé, entre autres, dans les sels fins de table (pour éviter que les grains ne collent). Employé à très faibles doses, il n'est pas toxique, mais il peut provoquer des allergies.
  • E214 à E219 : les parabens. Pas seulement présents dans les cosmétiques ! Ils se trouvent dans les pâtés en gelée, les charcuteries industrielles, les pâtes à tarte, les biscuits apéritifs et certaines confiseries. On les suspecte pourtant d'être cancérogènes et de perturber le fonctionnement de notre système hormonal. L'Australie en a déjà interdit certains.
  • Les arômes artificiels. Il est facile de distinguer leur nature : un « arôme » suivi d'un nom (vanille, myrtille) est un arôme de synthèse ; un « arôme naturel » suivi d'un nom provient de procédés biologiques industriels (bactéries, micro-champignons, bois) ; un « arôme naturel DE » vanille ou autre est un arôme qui provient bien des produits mentionnés. Il peut être mélangé à d'autres arômes de synthèse, mais dans une limite réglementaire de 5% du total seulement si cette réglementation est bien respectée.
  • E950, E951, E955 : les édulcorants. Dites-vous que la majorité des produits estampillés « sans sucre ajouté » contient l'un de ces trois édulcorants (dits « intenses »). Plusieurs émissions ont déjà dénoncé leurs effets, en particulier pour la femme enceinte (l'E951 pourrait favoriser certains cancers).
  • Tous les E1... : les colorants. Il en existe plusieurs dizaines. Certains favoriseraient divers troubles ou maladies, dont les allergies alimentaires. On les montre aussi du doigt dans les syndromes d'hyperactivité des enfants. Le E110 (qui donne sa couleur orangée au flan), le E104 (qui rehausse le jaune des bonbons et des gâteaux), ou encore le E124 (présent notamment dans les pâtisseries aux fruits rouges) sont interdits aux Etats-Unis.
  • L'acide benzoïque (ainsi que les dérivés de E210 à E213, dont le très présent E211). Voilà un conservateur de synthèse qui favoriserait chez certains sujets les allergies, les crises d'asthme, d'urticaire et pourrait renforcer l'hyperactivité, associé à certains colorants. On l'utilise encore dans de nombreux aliments : les sodas, les limonades, les soupes et les bouillons industriels.
  • L'huile de palme. Son goût neutre et son faible coût expliquent pourquoi l'industrie agroalimentaire l'utilise autant. On en trouve un peu partout : tablettes et pâtes à tartiner au chocolat, sauces préparées, pains industriels, biscottes, cornets de glace, mayonnaises, biscuits apéritifs et même dans certains produits « bio ». Elle contient des acides gras saturés qui favoriserait la hausse du taux de cholestérol dans le sang. Lorsque vous voyez « acides gras saturés », « matière grasse végétale » ou « MGV », votre alimentation contient certainement de l'huile de palme.
  • Les acides gras trans. Il s'agit d'huile végétale solidifiée par injection d'hydrogène pour rendre plus croustillants certains biscuits, frites industrielles, cornets de glace, barres de céréales ou encore pâtes à pizza. On en avale en moyenne 2,7g par jour (sachant que la consommation quotidienne d'un seul gramme peut faire grimper de 20% le risque de maladies cardiovasculaires). Les huiles dites « partiellement hydrogénées » favoriserainet aussi l'apparition des cancers du sein et de la prostate. Notez que l'industrie danoise n'a plus le droit de les utiliser. A banir de votre chariot.
  • E220 à E228 : les sulfites. On en ajoute dans le vin (notamment les blancs et les rosés), comme conservateurs chimiques. Ils provoquent des réactions allergiques et des maux de tête. On en trouve aussi dans d'autres produits tels que moutardes, crevettes congelées.
  • E249 à E250 : les nitrites. Ce sont eux qui permettent au jambon de garder sa belle couleur rose et qui empêcherait le développement de certaines bactéries. Les sels de nitrites sont des conservateurs qui se trouvent dans quasiment toutes les salaisons et les conservateurs (ils servent à neutraliser les toxines). Le hic ? Une fois dans l'organisme, les nitrites peuvent se transformer en nitrosamines, des molécules qui se révèlent cancérogènes en fonction des doses ingérées.


    Une petite liste que l'on peut garder sur soi (produits inutiles, dont certains ont un effet négatif sur la santé) : 
     
    Source : Dr Laurent Chevallier

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