Le chef trois étoiles Michel Bras s'intéresse à Castéla
Des sandwiches aveyronnais à la place des téléphones mobiles ? Le sort de l'ex-librairie Castéla, place du Capitole, n'est pas encore scellé mais un challenger de choix vient de faire connaître son intérêt pour une partie de ce vaste local. Trois étoiles au guide Michelin, Michel Bras, le restaurateur de Laguiole, dans l'Aubrac, est aussi le génial inventeur d'un sandwich baptisé le capucin du nom d'un cornet en fonte qui servait à cuire le lard. Il s'agit d'une pâte cuite à la commande en forme de cône. Et ensuite fourrée avec d'authentiques produits aveyronnais. Il y a la version aligot-saucisse, foie gras-champignon, fromage de Laguiole-chutney d'abricot mais aussi truite fumée salade ou encore, dans un registre sucré, roquefort-poire…
Lancé en 2008 sur l'aire de repos du viaduc de Millau, dans un magnifique point de restauration géré par André Bras, le frère de Michel, le capucin (à partir de 3,50 €) se taille un joli succès. Contacté hier, Sébastien Bras, qui était à Toulouse avec son père fin février pour la promotion du film « Entre les Bras », nous a confirmé sa volonté de développer ce concept ainsi que son intérêt pour Toulouse et Castéla, entre autres implantations possibles. « C'est en cours de discussion », indique le restaurateur. Pour l'heure, « rien n'est fait », ajoute-il, prudent.
L'offre est en tout cas alléchante pour Toulouse et la place du Cap'. En coulisse, la mairie continue à batailler pour éviter l'implantation d'un grand magasin Orange qui aurait comme inconvénient de fermer à 19 heures, comme une banque… Le maire, Pierre Cohen, l'a redit en personne aux propriétaires des murs lors d'une récente rencontre au Capitole. Jusqu'à présent discrets, les propriétaires, la foncière CGI, basée dans le XVIe arrondissement de Paris, avaient sollicité ce rendez-vous après le refus du permis de construire en janvier. Les dirigeants de CGI sont venus sonder les élus sur leurs intentions. Depuis le refus de permis, Orange n'a pas attaqué la décision ni déposé de nouvelle demande. « On se pose des questions », indiquait l'opérateur dans nos colonnes le 15 février.
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