Super Size Me
Il faut avoir vu le film documentaire Super Size Me (en référence aux menus géants de la célèbre chaîne de fast-food) réalisé par Morgan Spurlock en 2004 pour comprendre les effets dévastateurs de la malbouffe. Super Size Me dénonce non seulement la malbouffe mais pointe aussi le rapport nouveau que nous avons instauré avec la vitesse et les déplacements. Extrait :
(et bon appétit bien sûr)
Une société de la vitesse et du déplacement
Si vous commencez à vous poser des questions et à vous demandez comment nous en sommes arrivés là, c'est une bonne chose. En effet l'hyper-alimentation, dont les préceptes sont de produire vite, à bas coût et en grande quantité, a encouragé la création de variétés d'aliments qui poussent plus vite, qui sont dopés avec des tonnes d'engrais et de pesticides qui se retrouvent après dans nos assiettes. Il en va de même avec les animaux qui sont pris dans une véritable « industrialisation du vivant », nourris avec des antibiotiques et des granules énergétiques. Cette spirale de l'hyper-production a naturellement effacé le goût des aliments (nous ne mangeons plus une tomate, mais l'idée d'une tomate) et justifié l'usage croissant d'arômes artificiels, de conservateurs, de colorants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire